Exercices Les Fourberies de Scapin, Molière
Prépare-toi à progresser en Français avec ces exercices niveau 6ème : "Les Fourberies de Scapin, Molière". Conçu pour renforcer les notions clés vues en cours, cet entraînement te permet de t’exercer à ton rythme. Idéal pour réviser efficacement et gagner en confiance. À toi de jouer !
Entrainement
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Que signifie le mot « fourberie » employé dans le titre de la pièce Les Fourberies de Scapin ?
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« SCAPIN :
Monsieur, que vous ai-je fait ?LÉANDRE, voulant le frapper :
Ce que tu m’as fait, traître !OCTAVE, le retenant :
Eh ! Doucement.LÉANDRE :
Non, Octave, je veux qu’il me confesse lui-même tout à l’heure la perfidie qu’il m’a faite. Oui, coquin, je sais le trait que tu m’as joué, on vient de me l’apprendre ; et tu ne croyais pas peut-être que l’on me dût révéler ce secret ; mais je veux en avoir la confession de ta propre bouche, ou je vais te passer cette épée au travers du corps.SCAPIN :
Ah ! Monsieur, auriez-vous bien ce cœur-là ?LÉANDRE :
Parle donc.SCAPIN :
Je vous ai fait quelque chose, Monsieur ?LÉANDRE : Oui, coquin, et ta conscience ne te dit que trop ce que c’est.
SCAPIN :
Je vous assure que je l’ignore. LÉANDRE, s’avançant pour le frapper :
Tu l’ignores ! »Molière, Les Fourberies de Scapin, acte II, scène 3, 1671
Dans l’extrait ci-dessus, qu’ordonne Léandre à son valet Scapin ? Relevez le champ lexical de la « fourberie ».
Évaluation
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« SCAPIN :
Cachez-vous. Voici un spadassin qui vous cherche. (En contrefaisant sa voix.) ‟Quoi ? Jé n’aurai pas l’abantage dé tuer cé Geronte, et quelqu’un par charité né m’enseignera pas où il est ?” (À Géronte avec sa voix ordinaire.) […] Ne vous montrez pas. (Tout le langage gascon est supposé de celui qu’il contrefait, et le reste de lui.) ‟Oh, l’homme au sac !” Monsieur. ‟Jé té vaille un louis, et m’enseigne où put être Géronte.” Vous cherchez le seigneur Géronte ? ‟Oui, mordi ! Jé lé cherche.” Et pour quelle affaire, Monsieur ? ‟Pour quelle affaire ?” Oui. ‟Jé beux, cadédis, lé faire mourir sous les coups de vaton.” Oh ! Monsieur, les coups de bâton ne se donnent point à des gens comme lui, et ce n’est pas un homme à être traité de la sorte. […] ‟Est-ce que tu es des amis dé cé Geronte ?” Oui, Monsieur, j’en suis. ‟Ah ! Cadédis, tu es de ses amis, à la vonne hure.” (Il donne plusieurs coups de bâton sur le sac.) ‟Tiens. Boilà cé que jé té vaille pour lui.” Ah, ah, ah ! Ah, Monsieur ! Ah, ah, Monsieur ! Tout beau. Ah, doucement, ah, ah, ah ! ‟Va, porte-lui cela de ma part. Adiusias.” Ah ! Diable soit le Gascon Ah ! (En se plaignant et remuant le dos, comme s’il avoit reçu les coups de bâton.)GÉRONTE, mettant la tête hors du sac :
Ah ! Scapin, je n’en puis plus !SCAPIN :
Ah ! Monsieur, je suis tout moulu, et les épaules me font un mal épouvantable. »Molière, Les Fourberies de Scapin, acte II, scène 3, 1671
Dans cet extrait, combien de personnages sont sur scène ? Combien sont visibles du spectateur ? Justifiez votre réponse.